La rénovation de ma maison de poupée d'enfance !

Ah que coucou vous ! Article plus léger que le dernier puisqu'aujourd'hui c'est Gladwood, l'enfant de 31 ans qui prend les commandes. Après des années de recherches Google, j'ai fini par retrouver le nom & le modèle d'une maison de poupée que j'avais étant enfant, chez mon père. (N'ayant rien d'autre que mes souvenirs, même Google a eu du mal à trouver la réponse !) Et, après plusieurs années de recherches, la bonne affaire, la maison avec quelques meubles fournis pour seulement 20€ !

Maison Hanse of Danemark / Hanse of scandinavia

Cet achat, c'est clairement un achat sentimental, de mes longues séances de jeu. Encore une fois, je collectionne mes souvenirs ! Mais aujourd'hui ce n'est plus un jouet, c'est une imposante décoration qui trône sur mon bureau. Et oui, les revêtements d'origine des murs aux plafonds, c'était laid. Très, très laid. Alors, je me suis dit que j'allais la rénover, faire la décoration que j'aime et que je n'aurais jamais chez moi, au risque de brûler les rétines de mon homme. Et c'est ainsi, que je suis devenue une ouvrière BTP miniature !

N'ayant ni compétences, ni matériel, (comme souvent avec  mes projets créatifs) le but était de faire ce que j'avais en tête sans savoir comment & surtout sans dépenser ! Ou, le moins possible ! 

Comme je commence cet article bien après le début du chantier, je n'ai pas toutes les étapes en photos, mais si ça vous intéresse, j'avais fait quelques vidéos Tiktok. J'ai commencé avec l'extérieur, la maison avait dû prendre l'humidité, certaines traces le prouvait. J'ai alors mis un coup de vernis pour "protéger" la structure des divers traitements que je lui réservais.
Pour le parement extérieur, j'ai utilisé des morceaux de boîtes d'Å“ufs pour faire les pierres, que j'ai peintes en gris. Sur les hauteurs j'ai mis deux couches de blanc et après séchage, à l'aide d'une éponge, j'ai fait le crépis. Pour l'ensemble des étapes, j'utilise de la peinture acrylique, ça fonctionne très bien ! 

Renovation of this vintage Hanse Dollhouse

Comme le résultat me plaisait bien, je me suis sentie plus en confiance et je me suis mise à faire l'intérieur. J'ai utilisé des feuilles cartonnées pour le papier peint (bloc de chez Action) et des touillettes à café pour le lambris et le parquet ! Pour un aspect plus foncé, usé, du parquet, j'ai mis une couche de brou de noix. Pour la colle j'utilise une colle de loisir créatif, colle forte, multifonction, et ça fonctionne très bien ! 

Hanse Dollhouse original from 70's

Je pense refaire tout un escalier en bois, plus tard. L'avantage de ce projet c'est le moyen de l'améliorer, refaire, a volonté ! Mais, allons y pièce par pièce, déjà ! Continuons avec la salle de bain, mêmes techniques que pour l'entrée. Je prépare également la douche et baignoire en argile, c'est au séchage, espérons que ca donne bien ! 

Cottage bathroom

La cuisine, c'est la pièce que j'aime le moins, bien qu'elle soit la plus complète. Pour le sol, j'ai repris la technique des boîtes d'Å“ufs avec de l'enduit, en plus. Enduit que j'ai mis à l'aide d'un cornet en papier sulfurisé, même technique pour l'écriture sur gâteaux. Et j'avais peint directement sur les murs, mauvaise idée, je ne le referais pas ! La peinture ne prenait pas très bien, j'ai fait je ne sais combien de couches... Et ça humidifiait vraiment les murs, j'avais peur que ça tue la maison. Au final c'est trop blanc pour moi, alors lors de l'aménagement et décoration final, je vais charger les murs afin de remplir tout ce vide ! 




Parlons rapidement des meubles, justement. L'aménagement risque de prendre du temps, car l'échelle qui correspond à cette maison "Hanse" est la même que les maisons "LISA", "Lundby"... Du 1:16, échelle courante dans les années 70, mais qui n'existe plus aujourd'hui. Alors, la seconde main est la solution, mais c'est devenu, pour la plupart, des objets très recherchés, alors en terme de prix... Ça pique. Donc, j'attends, je surveille un peu partout pour tomber sur des prix raisonnables, surtout que je compte les refaire, les repeindre, comme j'ai fait avec les meubles de la cuisine. Ce que j'aime particulièrement avec les meubles vintage, c'est qu'ils sont de très bonne qualité, en bois et plastique. Ça donne un aspect bien plus réaliste que les meubles tout en plastique. (Il en existe aussi, j'en avais avec la maison). Le meuble de la salle de bain, est superbe, je ne compte absolument rien refaire dessus, en revanche la cuisine, ce orange 70's, c'était pas mon délire ! Je sais que certaines personnes gardent les maisons et meubles en état, ils seraient outrés de voir ce que je fais ! 


Alors voilà, immersion dans une de mes échappatoires, c'est ainsi que je suis tombée dans les miniatures... Et quel bonheur ! Ça occupe mon esprit et mes mains, je bricole devant une série réconfort (Gilmore Girls, toujours) et ça apaise tout mon être, même si j'ai des crises de douleurs. Je n'avais plus eu cette sensation depuis la broderie, que j'ai dû arrêter, étant devenue malvoyante. 
Maintenant, il me reste tout l'étage à refaire, alors il y aura peut-être un second article !? 

Je pose mes truelles et pinceaux miniatures et vous dit à bientôt !

Aviez-vous, enfant, une maison de poupée ou un 
jouet que vous aimiez particulièrement ? 

La solitude, une ancienne amie.

La solitude, vaste sujet... Pendant des années, j'ai cohabité avec elle, je l'ai même chéris, entretenue, elle était devenue mon alliée. J'étais tellement dans un tourbillon de choses à faire, personnes à voir... Surtout les deux années entre la fin du blog et mon militantisme, bénévolat, mes journées n'étaient pas assez longues, j'étais partout, tout le temps. Devoir être sociable, faire la conversation, ça m'a toujours demandé de gros efforts. Alors les journées chez moi, seule avec mes chats, elles étaient réellement nécessaires pour que je me recharge, finalement. Et je n'avais aucun problème avec ça. Mon entourage le savait très bien, ce n'était donc pas un souci. Je n’ai jamais aimé que mon téléphone sonne, ou qu'on débarque chez moi sans me prévenir, justement pour ça. (Et ça, c'est toujours d'actualité d'ailleurs)

La solitude, l'isolement

Et puis, je suis tombée malade. Et je ne le savais pas, mais avec la maladie vient la solitude. Ça je n'étais pas prête. Parce que ce n'est plus la solitude réparatrice, réconfortante que j'avais toujours connue. Celle que je choisissais. Là c'est devenu  un effet secondaire et indésirable, dans un quotidien déjà assez difficile. Et, comme je suis de celles que les gens cassent dans la catégorie "femme forte", personne ne semble réellement comprendre le poids de cet isolement. Isolement, c'est le bon mot, vraiment. Pourtant, vous êtes nombreux à reconnaître que les confinements étaient difficiles. Que ça a fait mal à beaucoup de monde. Mon confinement à moi, il n'a jamais pris fin. Depuis 2020, je suis chez moi. Mes sorties en 3 ans, je peux en faire le décompte sur mes 10 doigts.Mais, comme je ne suis pas effondrée, "ça va." Pourtant, moi, je le sais que ça ne va pas. Je le ressens au plus profond de moi.
Je n'aurais jamais cru, que la solitude deviendrait une traître. Une punition. Et pourtant, je la déteste autant qu'elle me rassure. Je n'ai pas connu le monde pendant, ni après covid. Et depuis mes fenêtres sur le monde extérieur, la tension permanente me fait peur. Je suis finalement, presque rassurée de ne pas affronter la folie et la bêtise des gens au quotidien. Mais finalement, le monde est-il si violent ? Ou est-ce juste une mauvaise interprétation depuis ma fenêtre ?  

La maladie a fait un premier gros tris dans notre entourage. (Oui, j'inclus mon Géant, car lui aussi a souffert du manque de soutien durant le pire de ma maladie. Et je suis encore très en colère après ces personnes qui n'ont pas pris une minute de leur temps pour savoir comment LUI le vivait.) Quelques jours avant ma première hospitalisation, j'étais très prise, car c'était un week-end militant, sur deux jours. C'était assez récurrent, dans ma vie d'avant. Tous ces gens qui se disaient préoccupés  de ma santé lorsqu'il fallait que je gère les collages d'affiches, l'orga d'une manif, ils ne l'étaient plus dès que j'ai franchi les portes de l'hôpital. (Sauf une. Celle qui est aujourd'hui, une vraie amie, appelons là "ma copine sur roulettes".) Et puis, les mois passent. J'ai reçu quelques messages, mais les "Tu vas mieux ?" étaient intéressés. Et comme je ne pouvais plus répondre "Oui, je vais le faire", il n'y avait plus de messages. Plus que le silence. Aujourd'hui, je ne suis plus en colère pour ça. J'étais, un levier d'action dans la cause animale locale. J'étais celle qui répondait oui à tout, pour tout le monde. J'étais leur couteau suisse. Et quand le couteau ne coupe plus, on en change.


Le plus douloureux, décevant, c'est ceux que j'aimais. Les personnes que j'estimais, à qui j'accordais du temps, quoi qu'il arrive. Quand eux, n'ont jamais franchi le seuil de ma porte, malgré mes invitations, pendant un ou deux ans... Et qu'après avoir autant brillé d'absence, ils reviennent, peut-être par politesse, peut-être par réelle envie... Je réponds non merci. Et, là encore, c'est sans méchanceté. C'est juste que mon isolement est pénible, mais il m'a rendue inapte à faire semblant. J'ai plus la force de faire des efforts, de mettre mon masque de "Je vais bien", alors que je verrais dans leur regard, ma maladie. Parce que la solitude, l'isolement est difficile, mais le regard des autres est assassin. Surtout quand, les gens se souviennent de toi avant maladie. Le choc doit être assez important et même si les gens essaient d'être discrets, polis, nous voyons bien votre regard qui change. C'est humain, très certainement, mais je n'ai pas envie de le vivre, ne m'en voulez pas. C'est trop tard. 

Alors voilà. Mars 2023 est fini et il emporte avec lui un triste anniversaire. 3 ans de maladie. Une maladie non reconnue, sans recherches ni traitements qui bat des records d'indifférence. Foutu covid long ! (Mais, je ne suis toujours pas prête à écrire dessus.)

3 ans à domicile. Des journées longues et souvent dans la douleur. Tout comme mes nuits, puisque mes douleurs m'empêchent de dormir. 3 ans sans même pouvoir faire des courses. 3 ans où mes seuls compagnons sont mes chats. Ils sont devenus hypers bavards, d'ailleurs. Oups. Généralement, on reçoit le copain barbu et copine vieille à chat une à deux fois tous les 15 jours. (Oui, toujours présents et ces surnoms sont restés depuis l'époque du blog !) Et voilà, c'est ma seule fenêtre ouverte sur autre chose que mon quotidien. Imaginez vous n'avoir aucune interaction sociale ? Je suis un peu comme les personnes âgées. Si le facteur ne passe pas à la porte, je ne vois personne... (En dehors de mon Géant oui.) En fait, je réalise que c'est même pire. Les petits vieux, ils font leurs courses, ou reçoivent leur aide à domicile.... VDM

Les chats, des compagnons de vie, des compagnons dans la solitude

Et bien que je gère assez bien le poids de cet isolement (après tout, je ne suis pas encore folle, je ne me suis pas fait un Wilson) j'essaie de ne pas m'imaginer ressortir, reconduire... Par peur que ça ne soit jamais plus possible et que cette idée me soit insurmontable. J'essaie, chaque jour de trouver une occupation, des projets car avoir un but le matin en me levant, autre que survivre à mes douleurs, j'entends, ça me manque.

Je ne sais pas ou je voulais en venir avec cet article, je me suis égarée dans mon brouillard cérébral. C'était l'histoire, d'une amie devenue ennemie. L'histoire montre à quelle vitesse on se retrouve seule, bien que très entourée de base. La quantité n'a jamais fait la qualité, je le savais.

Alors, entourez vous bien, vraiment bien !
C'est dans les pires moments de vos vies, que vous trouverez les gens importants.

Les cassos de Tiktok.

OK, on est reparti pour un article qui va me faire pleins d'amis ?

Drama tiktok, embrouilles tiktok, les comptes problematiques sur tiktok

Tiktok, c'est LE réseau social du moment. Depuis les confinements, Tiktok a vu sa plate-forme exploser de nouveaux utilisateurs. J'y passe moi-même un temps monstre, avec ce fonctionnement de flux sans fin… Ma page "Pour toi" (fil d'actu, en gros) se résume à des animaux, beaucoup de chats, est-ce réellement surprenant ? Des miniatures, rénovations de maisons de poupées tout ça, des vidéos esthétiques type "cottage core"... Et de temps en temps au milieu de mon univers, *pop* une vidéo d'une nana qui dance, ou d'un drama, ou d'un crétin qui bouffe des branches d'un buisson. Ah oui, c'est violent ! 

Et là, on rentre dans le vif du sujet : Les cassos de Tiktok ! Je suis loin de tous les connaître, merci seigneur, mon cÅ“ur ne pourrait pas s'en remettre. Mais, ils ont tous un point commun, non négligeable : Ils vendent leur dignité pour des vues. 
Et si ça ne suffit pas, ils le feront en live, plus précisément "Live match" et le pire ? 
ÇA FONCTIONNE. 

C'est tragique, mais sur Tiktok, les dramas (Ça peut être niveau maternelle comme prendre des proportions dangereuses, genre la protection de l'enfance s'en mêle) bah c'est la garantie de devenir subitement LE divertissement du moment, pleins d'abonnés, vues, commentaires… Et potentiellement ? Cadeaux durant les lives. Donc, argent. Tout est une histoire d'argent sur Tiktok. 

Tiktok le réseau social


Sur Tiktok, pas mal de gros comptes sont problématiques. Une famille en particulier, dont le mec est connu de base pour s'être filmé en frappant et tuant un canard. (Déjà, que les gens lui accordent le moindre intérêt, c'est incompréhensible.) Il met en scène toute sa petite famille, enfants compris, dans des trucs malsains et soyons clairs : Débiles. La débilité / connerie, c'est le deuxième point commun des cassos de Tiktok.

Cette famille, "La S. Familly" ont un contenu simple : Faire les bouffons naturellement avec pourtant un jeu d'acteur qui ne trompe personne.  Dans la gestuelle, la parole et dans l'invention de dramas. Je me souviens notamment que le père se filmait, pleurant, prétextant être à la rue en je ne sais combien de vidéos. Alors qu'il était dans un petit chemin entre des habitations ou entreprises ! Tout en mangeant les feuilles des buissons derrière lui… Vous voyez l'idée. Étant assez vite agacée et virulente, même pour cet article je me suis abstenue de faire trop de recherches sur cette famille, mais du peu que j'ai pu apercevoir, c'est moche. (Violences, alcoolisme, maltraitance animale…)   Ils nous font aussi souvent des recettes dans des conditions où l'hygiène est morte, recettes qui me donnent autant la gerbe que l'état des plaques de cuisson. Un plaisir.


Dernièrement j'ai fait également la superbe découverte de deux autres énergumènes ! Une qui s'invente des problèmes de santé, pour justifier le fait qu'elle "parle mal". Mal, c'est-à-dire, qu'elle prend une voix et les mimiques d'une personne ayant un retard mental, alors que la gueuse est complètement "normale" dans d'autres vidéos. Faut vraiment être une raclure pour se faire passer pour quelqu'un de malade ainsi… Oui, mais du coup, ça fait des vues ! Et hop, tout ça pour finir par vendre un pseudo livre, c'est-à-dire un PDF avec des textes sans sens, des phrases qui n'en sont pas…  L'ARGENT ! Toujours l'argent !

Il y a aussi une mère de famille, qui joue la débile avec sa fille. Fille qui doit être au collège ? Sympa pour la vie sociale de cette gamine. La mère est problématique depuis des années, sur différents réseaux sociaux d'ailleurs. Mais en bonne cassos d'internet, elle a trouvé l'endroit parfait pour vivre du néant cérébral dont elle fait preuve : Tiktok. Un coup son mari est en prison, pis après non. "Expérience sociale" elle a dit la dame. Après, elle a un enfant gravement malade, pis finalement non. Après, sa fille vole les cartes de toute la famille, mais c'est pas grave, on est invité chez TPMP. Et c'est ça en boucle. Chaque mois un nouveau script, tout en ridiculisant sa fille. Encore et encore. 


Bon là, je parle des champions du néant, mais il y en a bien d'autres. Trop. Il y a des choses bien plus sombres notamment concernant les lives matchs et l'exploitation de la misère, mais c'est un tout autre degré, restons à nos imbéciles heureux, qui font de la connerie un business prospère.


C'est un assez triste constat mais en 2023, pour vivre des réseaux sociaux, il n'est plus nécessaire de fournir un travail régulier et du contenu qualitatif. Aujourd'hui, se gratter l'ANU' et sentir ses doigts suffit à faire de vous une star. (Véridique. La fameuse famille du début…) Je regrette l'époque où le pire c'était les guerres d'égo des Youtubeuses beauté, face à autant d'imbéciles, elles me manquent finalement ! Maintenant on a le droit à des prépubères qui twerkent dans une église (Bah oui, lui aussi, c'était sur Tiktok...)

Suis-je la seule a faire ce triste constat ? 

Bisous les pas-cassos !