Aujourd'hui, article un peu particulier ! Figurez-vous, qu’après 3 ans de privation, de frustration, j'ai enfin mis les pieds dans un magasin en pouvant acheter : bonheur intense ! Si vous me suivez un peu, vous savez très certainement que mes finances sont du genre plutôt médiocre ! Aujourd’hui c'est un peu mieux, oui. Mais toujours pas de quoi pouvoir faire des folies comme je le faisais étant plus jeune (J'ai un salaire depuis la fin du collège. J'habitais chez papa-maman, c'était donc un salaire / argent de poche dépensé en fringues, sorties... Aaahhhh La jeunesse, l’innocence... C'est beau !) Mais, j'ai enfin pu me faire quelques plaisirs, grâce à l'homme et mon cadeau de Noel, un peu en avance... Voyez-vous, Mr le Géant a eu la merveilleuse idée de m'offrir une carte cadeau, pour certains ça peut être simple, pour moi c'est énorme. Je prends sur moi, tant bien que mal depuis que nous sommes ensemble parce que je sais qu'il y a bien plus important que les fringues maintenant que nous avons une vie d'adulte... Mais quand même, trois ans. TROIS ANS ! Il ne sait que trop bien à quel point je n'en pouvais plus d'avoir les mêmes fringues depuis des années... C'est frustrant de ne jamais avoir un truc neuf, beau, qu'on aime à se mettre. 
De n'avoir que du vu et revu, du mis et remis ! FRUS-TRANT ! 

 Alors bon, j'ai voulu profité de l'ouverture du nouveau H&M de Poitiers pour me faire plaisir ! Avec mon acolyte & copine blogueuse Coralie ! H&M offrait un bon d'achat de 20€ pour les 100 premiers visiteurs. Nous ne voulions pas poiroter deux heures devant, mais on avais envie de tenter quand même... Dilemme ! Enfin pas vraiment, en voyant le monde qui était déjà sur place une heure avant l'ouverture... On s'est dit que non, non & non, nous ne ferions pas les groupies sur un pseudo tapis rouge pour si peu ! Nous avons donc traîné un peu partout, fais un tour dans d'autres magasins, avant de revenir rapidement chez H&M. (Juste parce que j'avais décrété que j'aurais mon manteau le jour même !) Une parka que je veux depuis deux ans. Et je l'ai eu. Malgré le monde, le bruit, l'effet de foule intense, j'ai pris ma parka pleine de moumoute et direction la caisse aussitôt. Nous n'avons pas vraiment pris le temps de regarder plus, c'était impossible. Mais dans les semaines a venir j'irais faire un tour plus approfondi dans le H&M HOME ! Obligatoire !  

_______Pull : Cache-cache . Chat: Mon mien !

Dans tous les cas, je me suis rendu compte que j'avais "perdu l'habitude de faire les magasins". Cela peut paraître fou, mais c'est pourtant vrai ! En trois ans d’abstinence de shopping, tout a changé... Certains magasins, marques que j'adorais jadis ne me me correspondent plus du tout. J'étais genre "Pourquoi... Pourquoi je devrais porter cela ?" (La nouvelle collection H&M avec leurs paillettes horribles... On en parle, sérieux ? Pire qu'un sapin de noël !) Alors que d'autres enseignes, marques que je n'aimais pas vraiment avant m'ont tenté, tenté, tenté ! Ou alors c'est moi. J'ai certainement changé en trois ans ! Petite révélation également: Je ne suis plus une acheteuse compulsive. En allant faire les magasins après si longtemps j'avais un peu peur de devenir incontrôlable. Parce que avant, c'est vrai, j'avais la fâcheuse tendance de dépenser, encore & encore ! Aujourd'hui, je réfléchis ! "Ai-je vraiment besoin de ça ?", "Vais-je vraiment le mettre ?" et le prix. Je regarde tous les prix. Certains me font peur, d'autres me font une agréable surprise ! Plus raisonnable, oui. Je ne suis définitivement plus une acheteuse compulsive. C'est peut être là aussi l’âge... Je ne sais pas ! Toujours est-il que cette séance shopping, aussi courte, soit-elle m'a fait un bien fou. C'était tellement agréable d'avoir du neuf, du tout beau a emporté chez soi ! Et je suis devenue tellement raisonnable, que cette année, pour la première fois de ma vie : j'attendrais les soldes. Oui, oui, c'est possible !

Si vous me lisez ici, si vous me suivez sur les réseaux sociaux, c'est un secret pour personne, je suis complètement gaga de mes chats ! A tel point, que parfois je me fais peur ! Pour ceux & celles qui n'ont pas de chat, agir avec eux comme si c'était nos enfants c'est incompréhensible. Et pourtant...

Je suis une maman chat et j'assume complètement ! La blogueuse à chat est très souvent une vieille à chat également. Ça va ensemble ! Et si tu te reconnais dans les quelques lignes ci-dessous, alors toi aussi t'es une vieille à chat ! Pas de honte, nous sommes nombreuses ! Soyons fières d’être folles de nos chats !

Ou "Lady Cat", c'est plus joli !  

Bonjour tout le monde ! Je reviens avec un article que j'avais vraiment, vraiment, trop envie de faire depuis... le début du mois ! Chaque octobre, j'entre dans un état d’excitation intense ! Parce qu'octobre c'est le mois d'Halloween !  Halloween, c'est un peu notre Noël... La chance que j'ai, c'est que mes copains aussi ils aiment Halloween et chaque année leur maison se transforme en maison de l'horreur, pour mon plus grand bonheur !

______Le copain barbu est modeste, mais moi je vous le dis, c'est un artiste ! ↑ 

Halloween chez ma copine vieille à chat (dont je vous parle très souvent ici) et le copain barbu devient petit à petit une tradition ! Ne me demandez pas ce que je fais pour Halloween, je suis toujours prise, au même endroit. (Sauf l'année dernière et c'était d'une tristesse...) Ce que j'adore aussi, c'est que quasiment toutes les décorations sont du "Do It Yourself", les enfants, les adultes, les amis quand c'est possible, tout le monde y met du sien et le résultat est juste magique ! Mes ami(e)s, plus forts que les blogueuses & youtubeuses ! #LaClasse
Cette année, j'ai même pu participer un peu plus à l'avant fête, j'ai alors profité du calme avant la tempête pour faire tout plein de photos pour partager avec vous le meilleur 31 octobre de la Vienne !

L’intérieur, l'extérieur, rien n'est laissé au hasard ! Et les copains, ils ne manquent pas d'idées, mais de temps, autrement je pense qu'il faudrait plus d'une journée pour tout installer ! Mais bien sûr, le plus intéressant vient à la tombée de la nuit, quand tout le monde est déguisé, maquillé et que les enfants du voisinage débarquent pour la cueillette des bonbons ! On joue tous tellement bien le jeu, que même moi j'aurais peur si j'étais eux !  (J'avais un peu peur du copain barbu dans la nuit...) 
D'ailleurs, si vous frappez chez eux, le secret pour avoir des bonbons c'est de dire "Des bonbons ou un sort" et préparer une idée de sort !  On a voulu, avec la copine vieille à chat, se promener dans les rues, faire peur à quelques groupes d'enfants... Mais nous sommes revenues bredouilles et un peu triste... Heureusement, il y en avait quelques-uns à la maison !

C'était encore une folle soirée ! Je vous passe les détails, qui ne sont finalement pas très intéressants pour vous, mais j'ai bien rit ! J'ai bien mangé aussi, malgré le buffet XXL, impossible de voir autre chose que le cake... (Maxime, ton cake... Je l'ai dévoré !) Bon, par contre j'ai quasiment fait aucune photo de la soirée en elle-même...  C'est le coté blogueuse qui est ressortie en début de soirée, à prendre toutes les décorations en photo et puis, j'ai rangé le précieux appareil en sécurité, pensant déjà à mon article du lendemain...J'suis grave... C'est ça l'Halloween d'une blogueuse ? Bon, j'ai tout de même pris tout le petit monde après l'étape transformation, mais je préserve tout ce petit monde de l'internet ! 




Et voilà, Halloween, c'est déjà fini... Vivement l'année prochaine ! J'ai déjà mon idée de déguisement en tête... Et promis, je penserais à faire des photos ! J’espère que vous avez passé un joyeux Halloween, ou  un bon samedi soir ! Encore merci les copains, on remet ça l'année prochaine ♥

Petite, j'avais horreur du dimanche, parce que c'était la journée ou j'abandonnais pour 15 jours mon papa, parfois plus... Mais depuis que je suis avec Mr le géant, j'aime le dimanche. Nous sommes dans une époque ou nous vivons tous trop vite. Nous avons des obligations qui empiètent sur notre temps libre, sur notre tranquillité. Nous ne prenons pas ou très peu le temps de profiter des autres, alors chez nous, le dimanche c'est uniquement pour nous. Le dimanche il n'y a pas de réveil qui nous sort violemment du lit. Le dimanche on se repose, pour de vrai et on traîne des heures dans le lit. On s'amuse avec les deux monstres à poils, on discute, on profite du calme qui règne dehors les dimanches matin. La ville dort, c'est paisible ! (Même si depuis que nous avons un nouveau chaton, les dimanches matin sont beaucoup moins calmes... ) 


 Un café ou deux plus tard, nous nous retrouvons dans le canapé, toujours avec une motivation de folie...  Une heure plus tard, nous y sommes encore. Mr le géant profite de ce jour "off" pour mettre en route la console et aussitôt, les chats envahissent ses jambes. De mon coté, je viens souvent par ici, lire quelques articles, répondre à quelques commentaires et puis, je m'en vais vaquer à d'autres tâches... En ce moment, je suis en plein aménagement de l'appartement, plus rien ne me plais, alors je refais pièce par pièce une déco et un grand rangement. (J'ai des crises comme ça, de temps en temps, allez savoir pourquoi !)

Peu de monde le sait, mais avant d’être Poitevine, j'ai vécu en Dordogne, pas très loin de Sarlat et des Eyzies. Le Périgord Noir, un coin très touristique, très connu, très beau, blabla... Seulement moi, j'ai vite déchanté. Quand je résume ma vie de "Périgourdine" c'est : 
"L'été c'est bien, hors saison ça craint !" 

Suite au divorce de ma mère et de mon beau-père (beau-père qui avait un rôle de père depuis mes deux ans...), j'ai du quitter de force ma ville natale, mes amis, mes habitudes et le peu de famille que j'avais... Mais je voulais suivre le mouvement, pour ma petite sœur, qui allait devoir vivre le divorce de ses parents... En deux mois, nous nous sommes retrouvé à vivre chez le copain de ma mère (Soudain, trop rapide pour moi...) Nous sommes arrivé là-bas au début de l'été. Je découvrais la chaleur folle du Sud Ouest, les paysages montagneux, les petits villages typiques, les vaches & moutons en liberté, le patois des Périgourdins... Bref un dépaysement radical pour moi "la citadine", "la parisienne" ... Des surnoms qui m'ont suivi pendant les deux années là-bas...

Alors oui, au début j'étais heureuse de découvrir la région, le calme et la beauté du Périgord. Le vieux Sarlat et ses petites ruelles, les joies d'une baignade dans la Dordogne, tout ce qui rend la région si touristique, justement. Juillet & Août, c'était vraiment agréable, comme des vacances peuvent l’être.  Et puis septembre arriva, je n'avais pas trouvé de solution pour poursuivre mes études dans les fleurs et je ne trouvais pas de boulot avec la fin de saison. Et surtout, surtout : je commençais à sérieusement m'ennuyer. Nous habitions un lieu-dit d'une toute petit commune avec une population de... 30-35 habitants ? En gros, trois familles vivaient dans l'bled. Celle du maire, celle du copain de ma mère et une autre famille qui, au fil des mois, finira par devenir mes patrons, et là non plus, c'était pas la joie intense...  De plus, impossible pour moi de tenter une approche avec les quelques "jeunes" des villages voisins, ils étaient tous cousins-cousines, amis depuis la maternelle... Moi ? J'étais "la Parisienne", point final. Oui, pour eux tout ce qui se trouve au-dessus de Limoges, c'est des Parigots.  Bienvenue dans la France profonde, la vraie. J'ai pourtant fait de nombreuses tentatives, avant de comprendre que c'était mort, je ne serais jamais plus que la fille à qui on dit bonjour de loin. J'ai vécu deux ans en Dordogne, sans jamais me faire d'amis, parce que je n'étais pas de chez eux... 

Plus l'hiver arrivait, plus j'étais déprimé. L'été tout est beau, il fait chaud, il y a du monde... L'hiver, tout est moche, il fait très, très froid et la région se vide... C'est plutôt impressionnant dans un premier temps et complètement déprimant dans un deuxième. Et dans mon village de vieux, c'était encore plus flagrant. Pas de lumière dans la seule rue du village, pas de vie. Comme s'il n'y avait plus de vie dans les maisons, aucun bruit sauf celui des bestioles qui viennent dans les jardins sans clôtures... J'en pouvais déjà plus au bout de 6 mois là-bas. Pas d'amis, pas de permis, un boulot moisi... Je passais mes nuits sur internet, au téléphone pour avoir un contact avec mes proches, bien trop loin de moi. Les relations avec ma mère devenaient de nouveau très compliquées et je ne supportais pas son copain. Il n'était pas méchant, mais il était... Il ne parlait pas. Jamais. Ou très peu... Même dire bonjour c'était presque impossible pour lui. Ma mère n'avais jamais le temps de me faire voir autre chose que les murs de la baraque et ma sœur avait elle, la chance d'avoir gagné un "petit-frère" dans cette nouvelle vie. Je crois que je ne me suis jamais sentie aussi seule qu'à cette période de ma vie. C'était vraiment dur moralement. J'ai fini par reprendre mes heures de conduite, alors ça me sortait un peu de mon village de 5 maisons et c'était nettement plus agréable. Mais malgré ça, je ne me sentais pas bien dans cette ville. Je n'étais pas à ma place et certains savaient me le rappeler régulièrement... 

De plus, je n'avais jamais connu ce truc où tout le monde s'occupe de la vie de tout le monde. C'est si petit, que tout le monde connait tout le monde et tous les après-midi, le clan des vieux se rassemblent dans le village pour baver sur l'ensemble des autres habitants. Et combien de fois "les parisiennes " étaient au centre de l'actu... Vivre dans le trou du cul du monde, ce n'est définitivement pas pour moi. En plus, je ne comprenais quasiment rien à ce que les papys & mamies du village me racontaient tellement le patois et l'accent sont incompréhensibles... Alors que finalement, c'était les seuls à prendre le temps de parler un peu avec nous... Bon pour avoir de quoi alimenter les après-midi commérages, mais c'était mieux que les autres qui n'avaient aucune parole pour nous.   #Tristitude !   

Un hiver ne m'a jamais semblé aussi long que ceux dans le Périgord ! Et quand, enfin, l'été arriva, quand je pensais que mon moral s'en porterait mieux, j'étais toujours aussi déprimée. Tous les touristes étaient là, heureux, moi je maudissais la terre entière. Partir était devenu une obsession, un besoin vital, une urgence. Je voulais vivre en ville, entendre des voitures, des gens, voir de la vie ! J'avais besoin de voir autre chose que les moutons dans mon jardin, les vaches sur la route, les gens désagréables, je voulais retourner à la ville, moi la citadine, ils ont réussi à me dégoûter d'une si belle région. Je me dis souvent, que si les gens avaient été plus agréables, plus accueillants, tout aurait été différent. Au lieu de ça, j'ai passé deux ans à déprimer pour être là pour ma sœur et ma mère. Ma mère... Elle qui me l'a si bien rendu... J'ai fini par rencontrer Mr Le Géant, nous nous sommes vus, et quelques mois après j'étais partie vivre avec lui, sur Poitiers. J'étais bien, loin du Périgord. D'ailleurs je pense que si j'aime autant Poitiers, c'est pas pour la ville uniquement, c'est pour m'avoir soigné du vide humain que j'ai connu en Dordogne !

J'y suis retourné quelques fois depuis, pour quelques jours. Mais même aujourd'hui, je n'arrive pas y rester une semaine. 3/4 jours c'est bien. Pas trop le temps de tourner en rond, je profite de ma sœur, on se promène et il est temps de repartir. Je suis dans l'incapacité de rester plus. Le peu de temps que j'y suis, je me dit "Je ne sais pas comment tu as pu rester ici..." ou "Heureusement que tu n'es plus ici" et je marche dans l'unique rue du lieu-dit, heureuse de savoir que je ne suis que de passage. 
J'ai beau réfléchir, je n'ai aucun bon souvenir de cette époque. Le seul c'est les "vacances" avec Mr. Parce qu'il était avec moi et que nous étions sur Sarlat. Pas dans mon mini-bled déprimant.

Même si mon expérience n'était pas géniale, je reconnais que pour un weekend ou des vacances, la Dordogne, ça vaut le coup ! Surtout si vous avez une préférence pour la montagne comme moi, il y a moyen que vous soyez heureux là-bas ! C'est une région qui, en été, reste très vivante, avec souvent pas mal de choses à voir et à faire... (Faut juste pas y vivre...) Car c'est une région touristique et quand touristes il n'y a plus, toi la parisienne, tu restes une touriste à leur yeux, un indésirable. 

Hello le peuple ! Le tatouage, les tatoués, tout le monde en parle. En bien, en mal, que ce soit ici ou en dehors de la blogo'. J'avais moi-même fait un article sur le sujet délicat des tatouages à la mode. Tout le monde donne son avis, mais dans le fond, combien se demandent pourquoi nous nous tatouons ?

Moi, aujourd'hui, je vais dire pourquoi j'aime cet art définitif. Parce que mes tatouages représentent bien plus qu'un symbole sur la peau. Je vais vous donner une définition très personnelle de ce que représente pour moi le tatouage, pourquoi j'aime ça. Elle ne correspond pas à tout le monde, car nous voyons tous le tatouage différemment. Mais voilà, pour ma part, le tatouage m'aide à sortir de certaines épreuves qui m'ont affecté, en bien ou en mal. C'est aussi une manière de m'accepter physiquement, car comme vous le savez peut-être, mon corps je le déteste. On cohabite un peu mieux ensemble, mais c'est toujours pas l'amour fou !

Pour le moment, j'ai 5/6 tatouages (deux nouveaux prochainement, si tout se passe comme prévu). Le premier, c'était il y a deux ans il me semble. Je le voulais depuis des années, mais j'ai un sérieux soucis, je ne veux pas me faire tatouer par quelqu'un que je ne connais pas. Car lorsque tu te fais tatouer, tu te retrouves très proche de la personne. Et moi cette proximité avec un inconnu, ça me gêne. De plus, j'ai besoin d'avoir confiance en la personne qui me tatou, c'est tout de même à vie, pour rappel... Mais effectivement, on n'est pas tous proche de quelqu'un qui tatoue !  Mais le hasard fait bien les choses, un ami était ami avec un tatoueur. C'est donc ainsi que j'ai finalement eu mon premier tatouage. Celui que je voulais depuis des années: le prénom de ma petite sœur. Parce que malgré les soucis de famille, malgré que je sois loin d'elle, elle reste la personne que j'aime le plus au monde, et j'avais besoin d'avoir son prénom sur moi, c'est comme ça... Seulement, l'addiction à l'aiguille n'est pas un mythe. À peine un an après, j'avais envie d'y repasser...

Comme je le disais un peu plus haut, lorsque je choisis un "motif" une idée, ils représentent forcément quelque chose. (Même si je ne le dis pas sur le coup.) Mon anémone par exemple, j'ai dit "C'est ma fleur préférée !" mais c'est bien plus que ma fleur préférée... L'anémone a de nombreuses significations, des significations qui collent avec mon passé. L'abandon & la renaissance, en rapport à mon père, tout simplement. Je ne pourrais pas plus l'expliquer, autrement je devrais écrire un pavé sur mon paternel, et là, c'est plus un article qu'il me faudrait ! 

J'ai également fait un crâne avec une rose, lui est en rapport avec les difficultés que j'ai eu dans le métier de fleuriste. Et vu les derniers événements, je commence à me dire qu'il a vraiment sa place ! 

J'ai aussi des "Disney Tattoo" ! Quelles significations ça peut bien avoir ? Mon enfance, et mon refus de perdre certains rêves, certaines innocences... Je n'ai pas peur de vieillir, j'ai peur de perdre mon coté "femme-enfant" et de devenir une adulte chiante... Pour rester dans les significations, j'ai plusieurs projets en tête pour l'avenir... Et pour les deux prochains c'est, je pense, ceux qui seront les plus riches en significations et sentiments. Parce que la signification aura un rapport avec une amie, un "coup de foudre amical", dessinée & piquée par l'amie en question... Ça peut paraître fou pour certains de se faire un tatouage en rapport avec quelqu'un, vu qu'on ne sait pas comment les relations évolueront dans le temps, mais quoi qu'il arrive à notre relation cette personne aura eu une place très, très, importante dans ma vie à un moment et je garderai une trace que ce soit dans mes souvenirs ou dans ma peau... 

En plus des significations, j'aime l’après tattoo. Le moment où la séance se termine. Le moment où je regarde le tatouage après les heures de souffrances (certains endroits, genre les doigts... AIE AIE !). Je n'arrive pas à décrire avec des mots la sensation, je me sens bien. Juste très bien, apaisée... Je suis peut-être folle... Avis aux tatouées, vous ressentez ça aussi ?

Apres les premiers tattoos, j'ai découvert un autre avantage. J'aime ma peau encrée. Ouais, moi la fille pleines de complexes, j'apprécie nettement plus mon corps quand il y a de l'encre. J'apprends à le regarder sans avoir un recul de "Mon dieu seigneur, je me déteste !" C'est un peu fou aussi, mais ça fait du bien ! Alors je vous avoue qu'aujourd'hui quand je réfléchie à où me faire tel ou tel projet, je prends ça en compte. Je me tatoue les parties de mon corps que je n'aime pas. Et petit à petit, je me réconcilie avec certaines ! 

Voilà, je pense avoir réussi plus ou moins à expliquer ce que j'apprécie dans le tatouage. Ce que ça m'apporte, ce qui fait que j'aime ça. Ce qui fait qu'aujourd'hui, j'ai du mal à me dire que je n'en ferai plus, parce que même si j'ai la sensation que mon corps supporte de moins en moins bien la douleur à chaque nouvelle séance sous les aiguilles, j'aime réellement trop ça pour faire la chochotte ! 

_____Êtes-vous tatoué(e) ? Si oui, pourquoi aimez-vous ça ?

Lorsque j'explique mon désir / souhait de ne pas avoir d'enfants, je me retrouve souvent face à des gens qui ne comprennent absolument pas... Et de suite, j'ai les phrases typiques "Plus tard tu changeras d'avis... T'es encore jeune !" ou bien ""Donner la vie est une expérience magnifique..." - "Devenir maman, c'est la plus belle chose au monde !" Blablabla...Blablabla....Blablablaaaa ! Moi, surtout j'aimerai qu'on arrête de me sortir ça ! Je pense qu'en 2015, nous avons tous le choix de nos propres vies. Nous sommes dans une société qui prône la liberté... Alors, ma liberté de ne pas féconder, vous en faites quoi ?

Je suis de celles qui, pendant mes courses, ne supportent pas d'entendre un enfant hurler pour je ne sais quelle raison. Qui ne supporte pas le manque d'éducation très tendance chez les parents d'aujourd'hui.  Je ne supporte pas les gens qui impose leurs enfants aux autres. Tout simplement ! Et il y a des jours, ou je ne les supporte vraiment pas du tout... Comment voulez-vous que j'en supporte un, pour le reste de ma vie ? "Non mais ça sera le tient, ça sera différent..." Peut-être que oui, peut-être que non... Je préfère donc ne pas prendre le risque. 

Plus sérieusement, je suis une enfant de parent divorcé. J'ai grandi sans mon père et avec une mère qui m'a reproché d'être née toute mon enfance... Je n'ai pas eu une enfance à paillettes... Et j'ai peur que cela fasse de moi, à mon tour également : une mauvaise mère. Parce que finalement, je ne sais pas ce qu'est une bonne mère.  Mon modèle de maternité à moi il est mauvais. À ne pas reproduire ! Mais je n'ai que celui-là, qui me dit que je ne le reproduirai pas ? 

Une autre des nombreuses raisons, pour lesquels je ne veux pas d'enfant, c'est le changement. J'ai peur du changement que ça imposerait dans notre vie. J'aime tellement notre vie à deux. Nos petites habitudes. Notre solitude. Avoir un enfant changerait tout ça. Et je ne veux pas. Pour rien au monde. Et puis, quand je vois le nombre de couples qui se séparent après bébé... Mes parents les premiers. Ça me fait peur aussi... Risquer de mettre en danger mon couple, par la fatigue, le stress que nous aurions à être parents... 

 & avec le temps, finalement ? 

Avec le temps, mes amies sont, ou deviennent, maman. Et j'arrive même à aimer leurs enfants. Oui, oui. Je fais des cadeaux, tout ça. Et je rigole quand je vois qu'ils en font voir de toutes les couleurs à leurs parents. J'ai ce sourire aux lèvres qui veux dire "Quelle idée aussi d'avoir des enfants !" 

J'ai beau apprécier passer quelques après-midi au parc avec eux, quelques journées... Je n'en veux toujours pas. Mais, effectivement, je ne suis plus une anti-enfant comme j'ai pu l’être jusqu’à maintenant... Ou du moins, pas avec ceux de mes proches !  Je ne ressens toujours pas l'envie d'avoir "un mini moi". Je suis bien trop heureuse avec mon homme & mon chat, qui lui déjà me prends pas mal de temps et d’énergie ! Finalement, c'est lui le bébé de la maison !

& vous, voulez-vous des enfants ? Oui, non ? Pourquoi ?