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Un mois, une vidéo : Janvier.

Alors que février débute, que j'ai déjà repris mon appareil pour filmer quelques séquences de mon quotidien, je vous présente donc un gros résumé de janvier. C'est difficile, mine de rien, ce type de vidéo. Penser à prendre mon appareil. Filmer beaucoup de choses, pour en finale n'en mettre que très peu. 
Et surtout, trouver du contenu dans le quotidien banal de Mlle-tout le monde...


Janvier est donc fini et malgré le froid, j'attends toujours la neige. Pas même un flocon qui te laisse croire à un manteau blanc au réveil, rien du tout, le néant. Super. Au lieu de ça, nous avons eu, beaucoup de pluie. C'était donc plus une ambiance à rester chez soi le weekend, avec les chats, un plaid et Netflix. Autant vous dire, que filmer des petits trucs cool, depuis mon canapé, c'est difficile... Mais, j'ai filmé quelques plans des deux manifs de Libération Animale 86, si vous voulez voir les vidéos c'est ici pour la manifestation contre la fourrure et ici pour la manifestation contre les cirques avec animaux

Un rapide aperçu des lieux tagués de Poitiers, quelques bouts de nature car j'ai décidé de prendre plus de temps pour moi, seule dans la nature. Ça peut paraître con, dit comme ça, mais ça fait énormément de bien, de sortir, au bord d'une rivière ou en forêt...

Et puis mon anniversaire. Signe de grosse dépression le temps d'un jour. Je me fiche de vieillir, c'est plutôt que mon anniversaire me met le cafard comme Noël. Il me rappelle à quel point ma famille est éclatée et à quel point, je ne fêterais plus mes anniversaires avec ceux que j'aime... Le Géant me connaît si bien, qu'il a organisé une petite surprise avec mes amis(e)s proche. Et après une journée a déprimé j'ai presque failli pleurer. Trop d'amour, merci 





Alors, voila, un léger aperçu de janvier. Je ne sais pas si je ferais un article a chaque vidéo du mois, car c'est un peu répétitif... Et surtout, j'espère réussir à trouver le temps, tout au long de l'année pour ce genre de vidéo, rien n'est moins sur !
On se retrouve très vite ♥
Prenez soin de vous et des animaux.

Parce que je suis une femme...

Parce que je suis une femme, j'ai des tonnes de craintes, de doutes, de remises en question. Parce que je suis une femme, aujourd'hui, je m'autorise ces quelques lignes...


Parce que je suis une femme, je suis pleine de complexes à cause de cette société qui nous dit quel corps avoir, depuis que je suis jeune. Société qui inculque la même chose à nos mères, femmes aussi et qui, pour certaines, ne se gênent pas pour avoir des paroles dures. Parce que je suis une femme, j'ai volontairement caché mon corps sous une tonne d'épaisseur, de vêtements larges car je ne suis pas et ne serais jamais comme les femmes qu'on nous montre comme "standard de beauté". Aujourd'hui, parce que je suis une femme, j'essaie de me sortir ces idées de la tête et de vivre comme je l'entends, avec mon corps tel qu'il est. Et, soyons honnête, parce que mon homme m'aide énormément. 


Parce que je suis une femme, on a souvent remis ma parole, mes choix et mes convictions en cause. Parce que je suis une femme, on en a même ri. Alors, j'ai volontairement mis de côté ma féminité. Parce que je suis une femme, que j'ai un cerveau et les capacités nécessaires à penser, choisir, je ne veux pas que l'on s'arrête à mon physique. J'ai des choses à dire, à apporter, mais parce que je suis une femme, pour certaines personnes, c'est du vent. Comme si nos sexes étaient des motifs de considération. Ça a fonctionné un certain temps. Mais, parce que je suis une femme on a fini par juger mon manque de féminité, mon manque de "coquetterie". Comme si être une femme c'était avoir des cheveux longs, des robes et des talons. Parce que je suis une femme, je porte ce que je souhaite. Comme je le souhaite, quand je le souhaite. Vous n'avez aucun droit sur ma manière d'être physiquement, justement parce que je suis une femme.


Parce que je suis une femme, je me suis sentie trop souvent en insécurité. Partout. Dans un bar, dans une soirée, dans la rue, les transports en commun, peu importe l'endroit. Parce que être une femme est un signe de faiblesse pour certains hommes. Ils pensent pouvoir obtenir de nous ce qu'ils souhaitent. Pour eux, notre avis n'a pas d'importance, parce que nous sommes des femmes. Mais parce qu'il existe des hommes bien, j'ai souvent échappé au pire. Venu de nulle part, des inconnus ou non, qui se révoltent de voir certaines choses, comportements envers nous, femmes. À eux merci. 
Parce que je suis une femme, qui réclame l'égalité des sexes, je suis capable de ne pas faire de généralités. Je sais qu'il existe des hommes normaux, qui ne font pas de différence entre les sexes. 
Je partage ma vie depuis 6 ans avec l'un d'eux.


Parce que je suis une femme, les gens jugent ma vie personnelle. Je ne veux ni mariage, ni enfant. Et pour beaucoup, parce que je suis une femme, parce que je suis capable physiquement de procréer, je devrais le vouloir. Mais, parce que je suis une femme, parce que mon corps est le mien, j'ai le droit de choisir, tout simplement. Il y a un monde entre le fait de pouvoir et de le vouloir.


Mais, parce que nous sommes des femmes, nous continuons de vivre et de s'amuser dans une société qui nous écrase, la plupart du temps. Parce que nous sommes des femmes, différentes, parce que nous ne sommes pas qu'un physique nous avons le droit aujourd'hui, de dire merde. Juste, merde

Et si...



Et si... C'était le moment de dire au revoir ?


Je ne suis pas revenue ici depuis plusieurs semaines, mois. Je crois bien que oui, c'est la fin. J'ai toujours su cet espace éphémère. Je pensais, et je l'ai souvent écrit, que je me lasserai d'écrire. Parce que, je suis comme ça, je me lasse de tout, tout le temps. 
Et pour autant, je sens venir la fin alors qu'actuellement, j'aime écrire. Je ne suis pas lasse du blog. De la blogosphère ? Oui, un peu. Parce que, cet étalage de semblant de vie parfaite, ce côté lisse, léger, futile, je n'aime pas ça. Je n'ai jamais aimé, mais aujourd'hui, ça m’insupporte carrément.

Mais, tout cela n'est même pas la raison de mon envie de partir. Non, je pourrais totalement écrire sur des sujets qui me parlent. De mes combats. Que ce soit, pour les enfants victimes de parents pervers narcissique, des humains en difficultés, des animaux... Oui je pourrais, j'avais déjà des articles en brouillon, mais ce sont des sujets sensibles. Trop sensible. Et l'écrit, cette absence de ton, de regard, de gestuelle provoque très souvent des problèmes de compréhension. Or, je ne veux pas qu'on déforme mes mots, mes sentiments parce que nous ne comprenons pas en lisant, ce que l'autre a voulu dire en écrivant. 

Alors, on en est là. J'ai commencé à faire quelques vidéos, sans prétention aucune, toujours au feeling, sur des sujets que j'aurais préférés voulu traiter à l'écrit. Je n'aime pas cette exposition physique d'une vidéo, mais j'aime ce côté plus "attractif", "vivant"... Je pense que pour certains sujets, c'est plus "digeste". Toujours plus qu'un de mes longs textes, non ? C'est marrant d'ailleurs, je me suis rendu compte, que même a l'oral, j'étais mauvaise avec un sujet préparé. Ma vidéo sur la chasse, l'exemple même. J'avais pris des notes, pas loin de moi, et je me suis mélangé les pinceaux, c'était terrible. Mais je l'ai mise en ligne tout de même, car le sujet était important à mes yeux et que surtout, je ne l'aurai pas refaite. Bref, tout ça pour dire que la spontanéité, reste ma copine, on fonctionne bien ensemble... 

Cet article est décousu, comme souvent. Ce n'est jamais que les mots qui traduisent mes sentiments de cette remise en question concernant cette aventure bloguesque.

Cette remise en question, ce questionnement est dû à mon militantisme, mon activisme. Je consacre beaucoup de temps aux animaux et à la cause animale, le plus possible. Enfin je n'aime pas le mot "consacrer", car c'est un brin négatif à mon oreille. Je prends du temps . Je donne du temps . Je ne sais pas... Toujours est-il, que je le fais, sans m'en rendre compte. Que je préfère faire des kilomètres pour faire des actions, que des weekends entre copines. Je préfère dépenser mes sous en essence, péage que dans des magasins. Il y a deux ans de ça, je n'aurai jamais cru être autant investi. Je ne pensais pas un jour, pouvoir remplir ce vide en moi, celui qui me suis depuis la primaire. Je n'avais pas de but. Pas de passion. Aujourd'hui, je sais pourquoi je suis là. Pourquoi je veux vivre et c'est un sentiment merveilleux. Déchirant aussi, car toute cette souffrance devant mes yeux, m'écrase.

Je crois que oui, "Gladys l'activiste" a fini par écraser et engloutir "Gladwood l'apprentie blogueuse". C'est pour cela, que je ne sais pas aujourd'hui si ce blog a un réel avenir. C'est presque triste, de suite, parce que les mots me viennent si simplement. J'aime écrire, j'ai aimé ces heures à tapoter sur mon clavier. Et finalement, je ne sais pas si je suis prête à ne plus revivre ça... Sacré bordel, dans ce petit cerveau. Je n'ai même pas envie de faire de photos pour avoir "un bel article", je crois même que je vais le mettre en ligne, de suite. Les mots viennent de sortir de ma tête, et c'est très certainement le plus important.

Je ne sais donc pas si je vous dis au revoir ou à bientôt. Mais en tout cas, je vous embrasse sincèrement... Prenez soin de vous ET des animaux